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Texte Libre

Mercredi 28 octobre 3 28 /10 /Oct 18:26

 

Cela faisait un certain temps que nous désirions passer à l’acte. Cela faisait un certain temps que j’avais envie de partager un moment sexuel avec une femme. Faire l’amour au féminin est un fantasme que j’ai depuis très longtemps et je ne pensais pas pouvoir, un jour, le réaliser.

Je rêvais, pensais, fantasmais, désirais cette relation féminine. Je me suis toujours demandais si j’aurais été capable d’aller jusqu’au bout. Etre capable d’embrasser une femme, de la toucher, la caresser, la lécher, la doigter… Je ne m’en sentais pas capable.

J’ai déjà été embrassée par une femme mais elle avait pris les choses en main. De part ma grande timidité, sur laquelle j’ai énormément travaillée, je ne me sentais pas capable et surtout je ne me voyais pas faire cet acte que je désirais tellement. Ce jour là, j’ai vraiment dégusté ce contact si doux, si tendre, si délicat, si sensuel… mais cela m’a donné l’envie de faire plus de choses avec une femme. J’avais plus envie de faire l’amour avec une femme. Encore plus envie de ces moments dits « Saphiques ».

Lors de notre première expérience échangiste, nous ne nous attendions pas du tout à cela. Ce fût un moment si sensuel, si délicat et sexuel, si enivrant, excitant…

A plusieurs reprises, nous avons tentés de nous rendre dans un club échangiste mais j’avoue n’avoir pas osé.  Le stress, l’angoisse, la peur de l’inconnue peut-être. Et un jour, nous nous sommes décidés et nous y sommes allés, non sans se poser certaines questions. Que ferions-nous s’il n’y a que quelques voitures sur le parking ? Qu’allons-nous y trouver là-bas ?  Le dress-code est-il vraiment respecté ? …

Et puis nous y sommes allés en nous disant : « on verra bien », « on boit un verre et on voit comment ça se passe ». A l’arrivée dans le parking, celui-ci était plein. C’est paradoxal car à la vue du parking, nous répondions à notre première question mais en même temps le stress, l’angoisse se fût plus pressant. Avant de rentrer dans le club, nous avons attendu quelques instants pour nous donner du courage.  En passant le pas de la porte, l’hôtesse d’accueil donné le ton. Ce soir-là, le thème de la soirée était soirée mini-jupe. Je fus rassurée immédiatement concernant le dress-code.

Nos coordonnées prises, elle nous confiât à une collègue pour une visite des lieux. Après cette visite et quelques explications données, celle-ci nous présentât à un couple qui était dans la même situation que nous. Novice dans ce genre de pratiques et désireux d’expérimenter une nouvelle voie. Nous les appellerons O et T.

Une petite discussion pour les présentations, un petit verre, une autre petite discussion à l’écart ensuite un autre petit verre nous emmena dans un autre monde. Ce monde libertin qui nous ouvrait les bras.

Quelques instants plus tard, nous nous sommes aperçus que O avait sorti le sexe de T. Elle le caressait langoureusement tout en regardant, matant les habitués.

Mon homme, mon Maître avait relevé ma jupe et écarté ma culotte. Je sentais ses doigts caresser mon sexe, mes cuisses, le bas de mon ventre et ensuite je sentis une autre main effleurer légèrement ma cuisse. A cet instant-là, je sentis mon cœur s’accélérer, je sentis monter en moi sur certaine excitation.

Tout en se dandinant au rythme de la musique, je sentais la main d’O qui se rapprochait petit à petit de mon entre-jambe, petit à petit de mon sexe. Au contact de sa main, je frémis fébrilement. Cette caresse si délicate m’envoya dans un monde que je ne voyais que dans mes fantasmes et me laissa entrevoir une partie du plaisir et de la jouissance que nous pourrions avoir dans la réalisation de ce fantasme.

Nous sommes retournés dans les petites pièces à l’écart pour nous permettre à tout les quatre de partager un moment coquin. Nous nous sentions si gênés mais en même temps si excité en sachant que nous nous mettions à l’écart pour avoir une relation sexuelle, une séance de baise à quatre. L’excitation, l’envie, le désir se fît sentir…

Maître H m’ordonna d’enlever ma culotte pour permettre un accès plus facile, pour avoir mes orifices à disposition.

T commença à caresser les seins d’O pour descendre jusque son sexe. Il la caressait, la masturbait, l’excitait  en lui parlant dans le creux de l’oreille. Quelques instants après, elle glissât sa main le long de ma cuisse. Elle me caressât les cuisses, le ventre, les seins et osât un passage délicat sur ma chatte. Cet instant, ce moment fût magique. Il provoquât en moi un frémissement si excitant que je ne veux pas l’oublier, si enivrant que je veux ressentir encore et encore ce que j’ai ressenti à ce moment-là. Un geste que j’avais tellement pensé, rêvé, fantasmé, désiré créa en moi une excitation, un désir, me fît glisser sur la vague de l’envie et du  plaisir.

Nos hommes nous laissèrent quelques instants, le temps de boire un verre. Ils nous regardaient nous embrasser légèrement, tendrement comme un flirt, nous étions si hésitantes et en même temps, c’est ce qui donne l’émotion. Ensuite, nous nous embrassions à pleine bouche… Nous avions passé ce cap du : « j’ose, j’ose pas !!!». C’est tellement plus excitant quand on ose.

Ensuite, elle glissât la tête entre mes jambes et commençât à me lécher langoureusement, délicatement pendant que nos hommes nous caressaient  tout en nous regardant.

Ce fût un moment si intense et délicat, si excitant, je désirais cet instant depuis très longtemps et j’étais entrain de concrétiser une envie, un fantasme tant désiré…

Je me laissais glisser le long de la banquette, j’écartais mes longues jambes pour offrir ma chatte à O.

Celle-ci me la pris à pleine bouche, la léchât de bon cœur, jouât avec mon clito…. Hummmm, en y repensant…. Elle se mit à jouer avec ma chatte de toutes les façons possibles. Je sentais monter en moi le plaisir mais je devais y mettre un frein car je ne voulais pas être si excitée que je n’aurais su me contenir, me retenir…. Parfois l’excitation peut être un tel jouissement que je peux avoir un jet de mouille qui fuse immédiatement et si on ne s’y attend pas, cela peut faire peur. Beaucoup de drap s’en souviennent encore.

Et d’un seul coup, je me sentis partir là où je n’avais plus pieds, je n’arrivais pas à résister, il fallait que je me laisse aller pour prendre encore plus de plaisir si tendre, si délicat et si choquant. Choquant car elle me léchait et me doigtait si merveilleusement bien, si sensuellement et sexuellement bien. Je n’avais jamais de ma vie imaginé ressentir un tel plaisir avec une autre femme même dans mes rêves plus chers, je n’avais imaginé un tel débarquement, submergement de plaisir et de jouissance. Je ne pourrais dire s’il n’y avait que les doigts d’0 qui se promenaient entre ma chatte et mon cul mais je pense que T m’a pénétré d’un doigt dans l’anus et ensemble, ils me submergèrent d’une vague de plaisir si exaltante, si intense par tant d’émotions, je ne savais plus où donner de la tête. En si peu de temps, je suis passé du stress, de l’angoisse et de la peur à l’envie, la tentation, l’excitation, le plaisir, l’admiration, l’exaltation et la jouissance.

Mais ce ne fût pas la même jouissance qu’avec un homme. Je n’ai pas ressenti la même sensation, la même satisfaction que lorsqu’un homme me fait jouir sans me pénétrer (je ne parle de Maître H qui lui me fait jouir comme personne rien qu’avec ses doigts et sa main ; et quelle main !!!). Peut-être parce que j’avais envie de cet instant depuis très longtemps, peut-être parce que je l’avais imaginais, rêvais, fantasmais depuis très longtemps. Mais j’ai adoré cette nouvelle impression, cette nouvelle émotion qui me laissa penseuse pendant un instant.

J’ai eue beaucoup de mal à reprendre mes esprits car je voulais rester dans ce moment où je ne pensais à rien d’autre qu’au plaisir que je prenais, qu’au fantasme tant désiré que j’étais en train de réaliser, au pied d’enfer que je venais de prendre.

Après avoir repris un autre verre, nous retournions tout les quatre dans cette pièce feutrée et intime pour reprendre où nous en étions.

Nous caressions nos conjoints respectifs tout en ayant une main baladeuse sur l’une de nous jusqu’à ce qu’une main de T vienne se joindre à celle d’O. Je sentais leur main se balader sur mon corps, sur mes seins… O me caressa tendrement le visage, la bouche, les lèvres et glissât lentement un doigt entre mes lèvres. Je n’avais jamais sucé un doigt et j’avoue que ce contact si doux me fit perdre la tête encore une fois.

O se retourna sur Maître H et lui fis une fellation et à regarder la satisfaction sur le visage de mon Maître, j’imagine qu’elle devait avoir plus d’expérience que moi au niveau pipe. Je fis de même avec T car je voulais moi aussi montrer que je savais donner du plaisir avec ma bouche. J’avoue que O avait plus d’endurance que moi. Pendant qu’elle continuait sa pipe, T proposa à mon Maître de me rendre la pareille… Mon Maître accepta.

T commença à me lécher la chatte, à me caresser le clito… Pendant qu’il me léchait, il pénétrait un doigt, puis un deuxième… Il les pénétrait, les ressortait dans un rythme qui se fit de plus en plus rapide, intense et profond, le tout en me léchant continuellement coupé par quelques mordillements du clito. Ce fût si surprenant et agréable, si choquant et excitant qu’à un moment, je n’ai su me contenir. Un jet de mouille s’éjecta de ma chatte… T fût si surpris qu’il s’étranglât… je me dis à cet instant : « il s’étrangle dans mon jus !!!». On peut dire que c’était le moment humour de ce soir-là.

O et Maître H nous regardaient. Ils me voyaient en train de prendre du plaisir en compagnie d’un autre homme que mon maître. Ils m’écoutaient jouir sous la langue et les doigts d’un autre homme et j’avoue encore une fois avoir adoré les voir « me voir », avoir pris du plaisir à les regarder « me regarder ».

Cette soirée mélangiste-échangiste, que je qualifierais de « léger » car pour notre première expérience nous avions, inconsciemment, convenu que nous en avions assez niveau émotions, excitations et jouissances, restera gravée à vie dans nos esprits. Du moins, dans le mien car ce fût une inoubliable soirée « première expérience bi » même si O ne correspond pas à mes critères de recherche, je la trouve terriblement belle et sexy quand elle est impatiente, quand elle est excitée… Et encore plus délicieuse quand elle jouie.

 

Maintenant, je sais que je suis attirée par les femmes, que j’aime leur contact et surtout que j’aime faire l’amour avec une femme. Pour moi l’amour avec une femme et l’amour avec un homme, c’est deux choses différentes. J’aime les deux côtés donc on peut dire que je suis une femme bi et soumise sexuelle…. J’ADORE….

 

VINYLA   

Par VINYLA ET MAITRE H - Publié dans : Récits Vinyla
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